[RP – Bureau de la PSYCHOLOGUE] Séance avec Swan Cornelia

Cela faisait quelques jours que la bulgare avait pourvu son poste, et sa première séance n'avait pas tardé. Elle avait pris l'initiative de prescrire une séance à chaque patient, afin de ''faire connaissance''. On lui avait, certes, transmis les dossiers, bien détaillés de tous les internés, mais elle désirait se forger sa propre opinion. Viara était adepte d'une célèbre citation latine ''Sapere Aude'', ''Aie le courage de te servir de ton propre entendement.''
La première patiente qu'elle recevrait en séance serait Swan Cornelia. Jeune adolescente, dépressive apparemment. Rien de bien grave, de prime abord. Avait-elle justement choisi un cas facile pour commencer ? Cela pouvait être une hypothèse fortement envisageable. C'était histoire de ''se mettre dans le bain''...

Le rendez-vous était fixée à 9h30.
Il était 9h20.
Bon, elle espérait que celle-ci soit assez intelligente pour trouver son bureau. Swan était décrite comme très lucide. Peut-être serait-elle la seule patience qu'elle ne sera pas obligée d'aller chercher dieu-seul-sait-où... La jeune femme soupirait déjà à l'idée de devoir fouiller l'établissement, le Parc et la Plage pour trouver ses patients limités d'esprit, ayant oublié leur séance, ou se cachant pour ne pas y assister.
Dossier ouvert sur son bureau. Elle profita des dix minutes qui lui restaient pour revoir rapidement la disposition de la banquette, du fauteuil et du pouf. En effet, la bulgare avait mis en place tout ceci pour que le patient puisse choisir où est-ce qu'il se sentait le plus à l'aise.

Allongé sur la banquette, pour se détendre. Dans le moelleux fauteuil, pour être confortable. Et le pouf... Euh, le pouf... Pour euh... Bon, elle n'avait pas vraiment d'explication pour ce dernier choix. Mais bref, passons. Il était l'heure. La jeune psychologue s'installa à son bureau, attendant sa première patiente.
*Bon, espérons que tout se passe bien...*

Malgré son excitation et son impatience, la bulgare appréhendait tout de même quelque peu. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu de séance. Et elle avait bon espoir de ne pas trop bouleverser la Cornelia lors de sa première séance...

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* Je suis demandée au bureau du Psychologue Rumen *

Swan lisait un petit papier, qu'on avait laissé sur son lit à son intention. Elle venait de finir de déjeuner et avait l'intention de faire un tour à la bibliothèque. Bon sa matinée lecture était visiblement annulée. Dommage. Son rendez-vous était fixé à 9h30, il était 9h25. La jeune fille sortait donc de son dortoir, se dirigeant vers le parc, où tous ces fous se trouvent. Mais, elle ? N'était-elle pas folle ? Méditant sur cette question, elle avançait vers le bâtiment administratif. Seulement quelques bureaux y étaient installés dont celui de la psychologue. La jeune fille entra sans frapper, se souciant peu des manières. Et on avait pas à se plaindre, on l'avait demandée, elle était là !

"Bonjour"

Elle scruta la psychologue, lançant un bonjour monotone. Elle regarda tout autour du bureau, puis sa montre, 9h30, elle était à l'heure. La psychologue était assise derrière son bureau, attendant visiblement la Cornelia depuis une bonne dizaine de minutes.

"Pourquoi m'avez vous fait venir ?"

Alors qu'elle gribouillait quelques notes afin de structurer cette première séance, une jeune femme rousse entra dans son bureau sans se manifester. Swan... Assurément. La psychologue n'avait pas du tout, mais alors pas du tout, apprécié ce manque de bienséance de la part de sa patiente. La rousse était, certes, à l'heure et était venue seule jusqu'ici la bulgare ne pouvait rien dire sur cela, mais ne pas frapper était une chose qu'elle ne pouvait tolérer. Afin que cela ne se produise plus, elle se nota un mémo en coin de feuille :

Citation :: Poser mot sur porte "Frapper avant d'entrer"

Informer de sa présence avant d'entrer dans un lieu, où la porte est fermée, est une marque de respect. Elle aurait pu être avec un autre patient, et ainsi la rousse aurait interrompu la séance. Viara ne lui en tiendrait pas rigueur, pour cette fois-ci. Mais qu'elle ne s'avise pas à recommencer...

"Pourquoi m'avez vous fait venir ?"

La patiente était sur la défensive. L'adolescence, sûrement. Ceci ne choqua aucunement Viara.

« Vous êtes ici pour votre première séance. Je vous prie, prenez place. Vous avez le choix, à votre guise.»

Le ton s'était voulu doux même si son expression de visage restait neutre. Elle espérait la rassurer. La brune désirait lui prouver qu'elle n'était pas contre elle, mais qu'elle était là pour l'aider à se sentir mieux, et à comprendre son mal. Elle ne détachait pas ses yeux de la rousse. Bien qu'elle ait formulé sa demande de manière courtoise, Swan n'avait pas le choix : elle devait s'installer.

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Dés que Swann fit son entrée la psychologue prit des notes, elle n'avait même pas dit un mot... Ça devait être une manie de psychologues... La Rumen répondant du tac au tac lui dit :

« Vous êtes ici pour votre première séance. Je vous prie, prenez place. Vous avez le choix, à votre guise.»

La Cornelia qui ne souhaitait pas s'asseoir juste par opposition, resta debout, soutenant le regard de la psychologue. Elle scruta le pouf, la banquette et le fauteuil avant de retourner à la Rumen. Non elle ne voulait pas s'asseoir. Si la Rumen, le lui avait demandé autrement, elle aurait tout de suite choisi le pouf. Mais elle voulait montrer qu'on n'empêchait pas à la Cornelia de se faire une matinée lecture pour une séance débile, qui ne la fera jamais sortir d'ici. Mais la Rumen ne lâchait pas. Et seuls les imbéciles ne changent pas d'avis or Swan étant loin d'être une imbécile pensa que de rester debout lui offrirait encore un plus grand nombre de séances. Détachant son regard, l'adolescente alla s'asseoir sur le pouf, selon elle le plus confortable et relaxant.

"Vous vouliez me parler de quoi ?"

La jeune femme n'arrêtait pas de gigoter essayant de trouver une position confortable, 30 secondes et elle était bien. Fermant les yeux, on pourrait presque croire qu'elle s'endormait. Mais non elle réfléchissait à combien de temps pouvait durer une séance, pour pouvoir s'échapper dans ses livres...

Elles restèrent un long moment, yeux dans les yeux, dans un silence loin d'être agréable. La jeune adolescente ne voulait pas prendre un siège. Soit. Viara attendrait qu'elle soit assise pour commencer. Hors de question de débuter la séance dans ces conditions. La rousse semblait être bornée, mais elle ne savait pas encore qu'elle se heurtait à plus fort qu'elle, assurément.
Finalement, Swan céda et prit place... Sur le pouf. Bon, eh bien, si elle se sentait à l'aise, c'était l'essentiel. Pourtant, elle mit quelques minutes à trouver la position adéquate. Pendant ce temps d'adaptation à son siège, la psychologue ne détacha pas ses noisettes de la toute jeune femme. Elle prenait note. *Nerveuse, sur la défensive, défiante, sèche, rebelle. Bon... Une ado, quoi. Il va falloir y aller en douceur pour ne pas la brusquer...*

La patiente ne semblait pas vraiment ravie d'être là. Viara avait l'habitude de ces cas de figure. Lorsque l'on exerce en clinique, il est rare que ce soit le patient qui ait décidé de venir de son plein gré. Et c'est bien pour cela, que beaucoup de psychologues préféraient largement travailler en cabinet. Là où il est beaucoup plus "simple" d'instaurer un dialogue constructif dès le début, puisque celui-ci est voulu par la personne... Mais la bulgare aimait les défis, et n'était pas adepte de la facilité. Il y a beaucoup plus de mérite à réussir à aider des patients en clinique qu'en cabinet. Enfin, ceci est son avis.

« Je ne sais si vous avez pris le temps de lire convenablement mon mot et si vous avez fait attention à la plaque en entrant dans mon bureau mais, je suis la psychologue du CHMI... Un temps d'arrêt. Dîtes moi, que vous évoque le métier de psychologue ? Que fait-il pour vous, comment le voyez-vous ? »

Le but de ces premières questions étaient de savoir si la Cornelia avait déjà des a priori sur la fonction d'un psychologue, ou si elle considérait ces médecins comme soignant tant des personnes atteintes de maladies mentales que des personnes tout simplement fragiles, ayant besoin de se confier et d'avoir les conseils de professionnels. Ainsi, Viara saura tout de suite si l'échange sera compliqué ou non.

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Elle réfléchissait encore, non, elle ne pouvait pas estimer le temps que prendrait la séance. Tout dépendait du bon vouloir de Mme Rumen. Arg, elle détestait dépendre de quelqu'un... Elle ne pouvait pas le supporter. Elle s'assurerait de bien le lui montrer.

"Je ne sais si vous avez pris le temps de lire convenablement mon mot et si vous avez fait attention à la plaque en entrant dans mon bureau mais, je suis la psychologue du CHMI..."

* Oui merci bien, je sais encore lire ! *

La psychologue marqua un temps, puis recommença.

"Dis moi, que vous évoque le métier de psychologue ? Que fait-il pour vous, comment le voyez-vous ?"

Étrange ce vouvoiement. La Swan en resta perplexe. Elle n'avait pas l'habitude d'être vouvoyée, étant souvent traitée comme une enfant, cela lui fit plaisir de ce petit côté... adulte que lui donnait la Rumen. Puis la Cornelia réfléchit à la question. Devrait-elle faire l'enfant sage pour partir au plus vite ou garder le même tempérament défensif ? Nan, la psychologue l'avait contrariée, elle voulait la contrarier en retour. Et en plus ce serait plus amusant.

"Rien, rien de bon en tout cas, car tant que je fréquenterai les gens qui font ce métier, c'est que je suis internée. Je le vois comme tout ce qui m'entoure ici, quelque chose que je ne devrais pas connaitre... avec lequel je n'ai rien à faire."

La jeune fille aurait pu continuer dans son élan si elle voulait, mais elle décida de s'arrêter, fixant la Rumen pour voir sa réaction. Comme elle aimait faire quand elle attendait, elle mordillait ses cheveux et jouait avec, tout en laissant ses yeux grands ouverts, attentive. Mais elle décida de lui poser une question elle aussi.

Et vous, vous voyez comment le fait qu'on enferme des enfants contre leur grès, dans un endroit isolé ?

Plantant ses yeux émeraudes dans ceux de la psychologue, la Cornelia sourit, attendant la réponse...

La jeune rousse était énervée, ce qui ne choquait pas particulièrement Viara, une fois encore. Avant qu'elle ne se décide de donner rendez-vous à ses patients, la jeune psychologue prend le temps de lire bien attentivement chaque dossier. Et Swan Cornelia était apparemment dépressive. Ce qui semblait être le cas, l'agressivité était l'un des symptômes de la dépression. Sans même le vouloir, la jeune adolescente venait de se vendre...

Sa vision du psychologue n'était pas des plus brillante... Bon, le dialogue constructif n'était pas très bien engagé, voire très mal engagé. Mais cela ne décourageait pas la bulgare. Elle savait exactement à quoi s'attendre en venant exercer ici. Elle l'avait décidé. Elle assumerait, sans se plaindre.

''Et vous, vous voyez comment le fait qu'on enferme des enfants contre leur grès, dans un endroit isolé ?''

Que cherchait-elle en lui posant cette question ? La déstabiliser ? La faire taire ? Ce que la demoiselle devait comprendre est que Viara était formée pour ne pas se laisser déstabiliser par le comportement de certains patients. Ainsi, ses efforts étaient vains. Puis, Viara ne désirait pas entrer dans un conflit avec la rousse...

« Mademoiselle Cornelia, vous n'êtes pas une enfant. lui déclara-t-elle, d'une voix presque douce, tout étant ferme. Votre question n'est donc pas à propos. Et puis, nous sommes ici pour parler de vous. Racontez-moi, savez-vous pourquoi vous êtes ici, à l'Institut ? »

Même si la médecin savait pourquoi, elle désirait entendre la version de l'adolescente. Elle désirait connaître sa version des faits afin de mieux comprendre son état. Par sa réponse, elle apprendrait peut-être l'image qu'elle a d'elle-même.

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* Mince ! Ça n'as pas fonctionné ! *

Et non la phrase pour déstabiliser la psychologue, n'avait alors, mais alors pas marché du tout. Frustrée Swan se rendit compte que ce ne serait pas un adversaire facile... Cela l'énervait la façon dont la Rumen gardait son calme, en aucun cas elle ne pouvait la déstabiliser. Et elle reprit avec une question, toujours le même blabla de psychologue...

« Mademoiselle Cornelia, vous n'êtes pas une enfant. Votre question n'est donc pas à propos. Et puis, nous sommes ici pour parler de vous. Racontez-moi, savez-vous pourquoi vous êtes ici, à l'Institut ? »

Question typique que tous les psychologue lui avait posé au CHMI. Pourtant la Cornelia ne savait pas si elle devait répondre franchement ou donner la version officielle.

« Oui je le sais. C'est à cause d'une grossière erreur. Car les gens comme vous n'ont pas su reconnaitre que je n'avais rien ! » elle marqua un temps. « Pourquoi ? Ce n'était pas marqué dans mon dossier »

Elle avait lancé sa dernière phrase avec un ton ironique, tellement que c'était presque insolent. Tout le Personnel Soignant à toujours un petit dossier sur les internés. Elle trouvait ça bien ridicule, la clinique n'étais pas bondée en ce moment et personne ne pouvait retenir leur prénoms et leur maladie...

Le calme de la brune n'arrangeait en rien la colère de la rousse, qui se sentait désormais bien frustrée de voir la psychologue rester de glace face à ses propos. Et ceci n'avait pas du tout échappé à Viara qui se rendit compte qu'elle n'avait pas affaire à une patiente facile... Sous ses doux airs de jolie demoiselle, elle était bien loin d'une cliché qui s'apparente à ce genre de beauté. Cela ne semblait pas très bien parti...

Swan paraissait déjà exaspérée de cette première séance... Ce n'est pas aujourd'hui que Viara arriverait à ne savoir quoi que ce soit. Elle était bien trop sur la défensive, et elle n'aurait qu'un seul désir : tenter de faire sortir de ses gonds celle l'ayant forcer d'être là. L'attitude totalement puérile d'une jeune adolescente. La bulgare devra alors user de ruse afin qu'elle puisse s'entretenir comme il se doit avec la demoiselle. Elle ne savait encore comment la mettre à l'aise pour qu'elle puisse se livrer de son plein gré.

''Oui je le sais. C'est à cause d'une grossière erreur. Car les gens comme vous n'ont pas su reconnaître que je n'avais rien ! Pourquoi ? Ce n'était pas marqué dans mon dossier''

Réflexion, sur réflexion. Comment construire une conversation structurée et menant à une quelconque solution dans ces conditions ? Même si cela ne se voyait pas, la jeune femme était bien courroucée et ennuyée de ce premier entretien. Elle ne s'attendait pas à se heurter à quelques difficulté avec cette patiente...

« Je ne fis pas entièrement à ce qui a pu être noté dans ce dossier. Je compte me forger ma propre opinion sur mes patients. »

Non mais, c'est un monde ! Elle devait se justifier face à ses patients désormais ! La colère montait en Viaria doucement mais sûrement. Elle la contrôlerait, pour sûr, elle se devait d'être totalement neutre devant les malades de l'Institut.
Mais sans réellement sans rendre compte, la jeune Cornelia, dans son emportement inutile, venait de livrer ce qu'elle pensait des spécialistes.

« Vous n'avez donc rien. Soit... Alors pourquoi ne vous êtes-vous pas défendu, de manière convenable, j'entends, pas de coups ou autre violence – pour que l'on reconnaisse que vous n'aviez rien à faire ici ? »

Toutes ses questions finiraient pas mettre en hors d'elle la demoiselle, mais tant pis. Elle parlerait, même sous la colère.

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[HRP : Je ne l'ai pas mis en mode centré parce-que je sais que tu n'aimes pas ^^]

Exaspérée par le calme de la Rumen, Swan n'en pouvait plus. Ça marchait avec le dernier psychologue, il suffisait de répondre comme ça et il nous laissait partir, mais visiblement elle était un tantinet compétente.

"Je ne fis pas entièrement à ce qui a pu être noté dans ce dossier. Je compte me forger ma propre opinion sur mes patients."

* Oui, enfin ! *

Elle n'avait pas l'air contente de devoir se justifier, au moins si elle n'arrivait pas à sortir quand elle le voulait, elle avait trouvé le moyen de l'embêter. Mais au moins elle ne faisait pas confiance à ces dossiers, c'était déjà ça. Swan pensait que si elle n'avait pas reculé sa séance lecture, elle aurait pu bien s'entendre mais ce n'était pas la cas et Swan était bien décidée à lui montrer qu'on ne la dérangeait pas comme ça...

« Vous n'avez donc rien. Soit... Alors pourquoi ne vous êtes-vous pas défendu, de manière convenable, j'entends, pas de coups ou autre violence – pour que l'on reconnaisse que vous n'aviez rien à faire ici ? »

« Peut-être parce-que ça allait me faire paraître encore plus folle, peut-être parce je savais que c'était perdu. Je n'adhère pas à la violence madame, surtout quand je sais qu'elle est inutile ! Surtout que l'on m'avait pas dit où on m'emmenait »

Mais elle la prenait pour qui ? Une folle furieuse qui était violente tout le temps ?! Elle ne savait rien d'elle, rien !

Plus la séance avançait plus la jeune rousse se mettait hors d'elle. Petit à petit la colère laissait place à la fureur. Et Viara s'enfermait dans sa froideur, créant alors un mur entre elle et sa patiente. Elle n'arriverait pas à l'atteindre avec sa colère. La bulgare ne réagirait pas. Le regard fixe, elle l'observait. Swan n'avait pas compris sa dernière intervention. En effet, elle avait cru que la psychologue parler de violence alors que ce n'était aucunement le cas...

La rousse n'entendait plus rien.

Il était inutile de parler. La brune attendrait que la colère se dissipe... La séance ne pouvait pas continuer dans de telles conditions. Mais elle ne la laisserait pas s'en aller ainsi. Elle ne la laisserait pas partir en pensant qu'elle a gagné quoi que ce soit.
La psychologue ne pipait plus aucun mot. Elle devait comprendre qu'elle ne cherchait pas le conflit et qu'elle était là pour l'aider. Seulement l'aider. Sans émettre aucun jugement...

Immobile, yeux dans les yeux. Dans un lourd silence.

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La brune s'arrêta. Oh ! Serait-ce le moment tant attendu par Swan qui ne voulait qu'une chose... partir. Mais non la psychologue restait silencieuse. Elle avait compris, elle ne la laisserait pas sortir, tant qu'elle n'avait pas eut la réponse à ses questions. C'était un cercle vicieux, et il n'y avait qu'un seul moyen d'en sortir, se calmer. La Psychologue avait gagné la partie.

Swan n'avait pas d'autre choix que de répondre calmement à ses questions. Ça l'horripilait de voir qu'elle n'avait pas le choix. Fixant la Rumen elle la regardait dans les yeux, attendant qu'elle reprenne la séance pour pouvoir partir au plus vite. Le pouf devenait inconfortable, elle se bougea un peu, pour qu'il redeviennent bien

Le blanc ne dura point trop longtemps. La Rumen comprit donc très vite qu'elle n'avait pas affaire à un cas trop difficile. Cela la rassurait, en un sens, le adolescents sont souvent difficilement abordable. Mais la rousse semblait certes très volcanique, mais pas très butée. Elle gigotait sur le pouf. Définitivement, pas très à l'aise. Ceci n'échappa pas au regard de la jeune psychologue. Elle ne changea pour autant pas de place. Bien. Lorsqu'elle choisissait quelque chose, elle ne changeait pas d'avis.

Viara, quant à elle, se leva et décida de venir s'installer dans le confortable fauteuil, qu'elle rapprocha de la jeune Swan. Elle voulait recréer l'ambiance et la proximité que pouvait avoir deux jeunes femmes, voire deux adolescentes. La bulgare se souvenait de longues soirées qu'elle avait pu passer avec de très bonnes amies, toutes les unes contre les autres à parler de tout et de rien, à rire beaucoup.

« Tu ne te sens pas trop seule ici ? Tu arrives à communiquer avec les autres patients qui sont assez lucides ? »

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Swan cherchait toujours une position plus confortable, tandis que Viara, se déplaçait et s'assit dans le fauteuil tout près de Swan. Elle attendit un peu et recommença à lui poser une question, elle lui demandait si elle arrivait à communiquer avec les patients à peu près normaux. Non pas énormément, elle avait deux nouvelles colocataires, mais elle ne les avait pas rencontrées. Une des deux était, selon les rumeurs, complètement folle. Mais non avec tous ses plans pour s'évader elle n'avait jamais sympathisé avec personne, un an... un an seule, sans personne... Et si elle commençait réellement à devenir dépressive, ou l'était-elle depuis toujours ? Sortant de ses pensées, elle décida de répondre à la psychologue.

Oui je me sens un peu seule, on va dire que je ...

Que pouvait-elle dire ? Non pas qu'elle avait toujours été occupée à préparer un plan pour s'évade, non elle devait trouver une idée. Sinon la Rumen la soupçonnerai de quelque chose.

Que je n'ai jamais discuté avec quelqu'un de décent qui ne soit pas du personnel ici

* J'espère qu'elle va me croire, même après mon hésitation *

Elle avait bien vu que cette Viara était compétente et qu'il lui faudrait beaucoup de technique pour passer entre les mailles de son filet. Mais ce qui était bien c'est qu'une partie de sa réponde était vraie. Un jour on lui avait appris que la clé du mensonge était d'y mettre un peu de vérité...

[HRP : Vraiment désolée pour le retard :/]

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[RP – Bureau de la PSYCHOLOGUE] Séance avec Swan Cornelia

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